Maintenant que nous savons que le CBD ne peut être addictif ou mauvais pour la santé, beaucoup de femmes en consomment au quotidien. Mais lorsqu’elles tombent enceinte, on leur recommande de freiner cette consommation. Cette recommandation plane et demeure une interrogation lorsque se pose la question de l’allaitement : le CBD peut-il être transmis à l’enfant ? Si oui, quelles en sont les conséquences ? Il n’y a pas d’études formelles à ce sujet. Néanmoins, les recommandations des scientifiques sont claires.
CBD et allaitement : quels sont les risques ?
La maman doit étroitement surveiller sa consommation durant l’allaitement si elle ne veut pas créer de problèmes pour elle, et surtout pour son bébé. Si la question de l’alcool et du tabac pendant l’allaitement ne se pose plus, le CBD, lui, suscite encore des interrogations. La femme qui allaite doit savoir qu’une très grande partie de ce qui compose son alimentation va passer dans son lait et être transmis à bébé, cela est également valable pour les substances comme le CBD. En gélule, en solution buvable, en huile, ou plus dangereusement fumé, la consommation de CBD n’est pas sans danger pour la maman. Tout d’abord, cela peut créer des problèmes au niveau de l’éjection du lait maternel : on retrouve alors une quantité de lait moins importante qu’à l’accoutumée. Ajoutons à cela l’odeur et le goût désagréables que le bébé va détecter dans le lait. De plus, le CBD consommé reste quelques jours dans l’organisme adulte avant d’être évacué : il en est de même lorsqu’il se retrouve dans l’organisme du bébé. Aimeriez-vous cela pour votre enfant ?
CBD et allaitement : mieux vaut être prudent
Les rares études qui ont été menées dans le but d’affirmer ou infirmer les dangers que peut causer le CBD durant l’allaitement, n’ont pas donné des résultats concluants. Concrètement, il n’y a pas assez de recul scientifique sur la question pour émettre des avis tranchants et des consignes irréversibles. Mais cela n’empêche pas les médecins et les scientifiques d’être sceptiques et de redouter d’éventuels effets secondaires. On conseille alors, dans la mesure du possible, et comme pour toute source de risques, d’éviter au maximum de consommer du CBD durant l’allaitement. On recommande même aux femmes enceintes de ne pas en prendre et à celles qui en prennent de stopper leur consommation quelques semaines avant l’accouchement. De cette manière, l’organisme a le temps de l’évacuer et quand viendra le moment d’allaiter, le nourrisson, il n’y aura aucune trace de CBD dans le lait maternel. Le CBD s’est toutefois révélé être un bon allié pour pallier aux petits pépins que rencontre la femme durant et après la grossesse :
- Les contractions causées par le stress ;
- La fatigue de l’accouchement ;
- Les douleurs et les courbatures ;
- Les maux de dos ;
- La dépression.
Le CBD est connu pour calmer certaines douleurs (sans soigner leur cause) et améliorer l’humeur, certes, mais cela ne le rend pas bénéfique pour les organismes de la nouvelle maman et du bébé, organismes ô combien déréglé pour l’un et fragile pour l’autre. En somme, il n’y a rien qui démontre sa dangerosité ou qui l’infirme.