Le congé parental vise à interrompre ou à limiter l’activité professionnelle d’un parent pour lui permettre de prendre soin de son enfant. Selon certaines conditions, il peut être rémunéré à travers un versement via la Caisse d’Allocations Familiales ou par la Mutualité Sociale Agricole.
Bénéficiaires de l’allocation parentale
En règle générale, un congé parental pour un 2è enfant ne dépasse pas 3 ans. Ainsi, aucun parent n’a la possibilité d’obtenir un congé excédant cette durée. Par ailleurs, les deux parents peuvent individuellement prendre du temps pour éduquer leur enfant. En clair, le partage de congé est une obligation qui permet de bénéficier des offres familiales de la CAF. De manière plus précise, chaque parent peut avoir au maximum 24 mois de permission à partir du 2e bébé. Il peut donc veiller sur lui jusqu’à son 3ème anniversaire. En outre, son salaire peut être suspendu. Toutefois, si le temps d’arrêt est partiel, l’employé peut profiter d’un salaire correspondant à son temps de travail. S’il est entier, il peut réclamer un accompagnement financier sous forme d’allocations ou de services.
Type de rémunération possible
La CAF et la MSA offrent des prestations diversifiées pour aider les parents durant leur congé parental. Ils peuvent recevoir une Prestation d’Accueil du Jeune Enfant ainsi que certaines allocations. Ces dernières renvoient à la prime à la naissance ou à l’adoption qui est remise une seule fois après la naissance du tout petit. Elles impliquent l’allocation de base qui correspond aux dépenses rattachées à l’éducation et à l’entretien de l’enfant. Cependant, elles peuvent permettre aux parents de prévoir son alimentation. D’autre part, parmi ces aides on trouve la prestation partagée d’éducation de l’enfant qui exige une affiliation à la CAF ou à la MSA. De plus, le complément de libre choix du mode de garde limite considérablement les charges parentales.