Quand se déroule la journée mondiale du deuil périnatal ?

Quand se déroule la journée mondiale du deuil périnatal ?

Quand se déroule la journée mondiale du deuil périnatal ?

Pour les parents qui l’ont vécu, le deuil prénatal est un important traumatisme que les personnels de santé et les pouvoirs publics ne prennent pas assez en compte. La journée mondiale du deuil prénatal permet d’envoyer une réflexion sur la situation très particulière des nourrissons décédés juste avant le moment de l’accouchement ou dès la naissance, mais aussi de soutenir les parents qui ont perdu leur enfant.

Comprendre ce qu’est le deuil périnatal

Encore très peu pris en considération, le deuil périnatal est un deuil à part entière. La journée mondiale du deuil périnatal se déroule le 15 octobre. C’est une occasion pour faire un geste symbolique, afin de soutenir les parents qui ont fait face à la perte d’un bébé. Cette journée permet d’envoyer une réflexion sur la situation très particulière des nourrissons qui sont décédés juste avant l’accouchement ou dès leur naissance et de soutenir les parents.

 

Évolution des choses

Pour l’OMS, la mortinatalité se définit comme la naissance d’un fœtus sans vie de 500 g minimum ou de 22 semaines d’aménorrhée au minimum.

Le deuil périnatal peut se manifester de différentes manières :

  • La MIFU : Mort Fœtale in Utero

  • L’accouchement prématuré : un accouchement qui se déclenche trop tôt et le bébé ne survient que quelques secondes ou jours

  • L’IMG : Interruption Médicale de Grossesse : quand le bébé montre une malformation, une maladie qui l’empêche de pouvoir vivre

En regardant le deuil périnatal de manière plus vaste, les cas suivants peuvent être ajoutés :

  • La fausse couche : se produisant pendant les 3 premiers mois de grossesse

  • Le deuil d’une grossesse

  • La stérilité

Aujourd’hui, le deuil périnatal  concerne à peu près 1% des naissances tous les ans en France, soit à peu près 7 000 bébés chaque année.

La journée mondiale deuil périnatal : une journée pour les petits anges

La notion « Enfants nés sans vie » a fait son apparition en droit français le 8 janvier 1993. Un enfant né sans avoir vécu peut être déclaré à l’officier d’état civil, qui par la suite établir un acte d’enfant sans vie énonçant le jour, l’heure et le lieu de l’accouchement. Certains droits comme les congés maternité, excepté ceux de paternité, sont ouverts par cette notion. En effet, les parents sont autorisés à réclamer le corps de leur enfant pour organiser des obsèques.

Toutefois, le moment à partir duquel un fœtus peut bénéficier d’un « acte d’enfant né sans vie » n’est pas précisé par la loi. Initialement, l’état civil s’est basé sur le seuil de 180 jours, ensuite, sur la définition de la viabilité que l’OMS a donnée en 1977.

Pourquoi « Par’anges » ?

Comment définir l’inimaginable, l’innommable, ou encore expliquer ce qui ne doit pas exister ? Aucun mot ne peut définir un parent ayant perdu son bébé. Être « Par’anges », c’est le fait d’avoir créé et porté la vie sans avoir eu l’occasion de la donner. Autour de vous, il y a des « Par’anges » qui, tous les jours, se battent afin d’avancer, afin de faire vivre leur ange dans le cœur de tous, afin de tenir des promesses effectuées au nom de la vie et de l’amour. Une journée en rose et bleu pour faire tomber un tabou et ne plus se taire.

journée mondiale deuil périnatal