Tout savoir sur l’accouchement assisté par forceps

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Le forceps pour l’accouchement est parfois nécessaire lorsque la mère ou le bébé montre des signes de détresse. Destiné à aider à la naissance du bébé, cet outil peut être utilisé par un professionnel de la santé qualifié. Découvrez les indications, les méthodes et les conséquences de ce type d’intervention médicale.

Compréhension du forceps : Qu’est-ce que c’est et comment fonctionne-t-il ?

Le forceps, ou pinces en anglais, est un instrument obstétrique essentiel utilisé lors des accouchements. Composé de deux « cuillères » trouées qui se croisent et s’articulent au milieu, cet outil est placé de chaque côté de la tête du bébé par le médecin accoucheur.

Contrairement à la ventouse, une alternative plus répandue de nos jours, le forceps ne peut pas comprimer la tête du bébé car il est fixe. Fabriquée à partir d’une matière métallique ou souple, il est placé sur la tête du tout-petit afin de simplifier son passage.   

Les spatules, également en métal, sont une variante des forceps, mais avec des branches indépendantes. L’utilisation des forceps est réservée au gynécologue, qui choisit l’instrument approprié en fonction de chaque situation spécifique.

Quand recourir à l’utilisation du forceps, de la ventouse ou de la spatule pendant l’accouchement ?

L’utilisation du forceps a parfois été entachée d’une réputation négative auprès de certains parents, principalement en raison de son utilisation passée à des stades précoces du travail, pouvant entraîner des complications supplémentaires. Cette pratique était perçue comme intrusive et désagréable.

Des outils réservés à la phase finale de l’accouchement

Actuellement, le forceps, la ventouse et la spatule sont des instruments réservés à la phase finale de l’accouchement, lorsque le bébé est bien engagé dans le col de l’utérus, avec une dilatation complète et une poche des eaux rompue. Si la tête du bébé ne parvient pas à se dégager dans ces circonstances, une césarienne peut être nécessaire.

Indications en cas d’urgence

Ces instruments sont utilisés en situation d’urgence lorsque la santé du bébé est compromise, qu’il montre des signes de souffrance fœtale ou des anomalies du rythme cardiaque. Ils peuvent également être employés en cas de fatigue intense de la mère, ou si le travail n’avance pas efficacement après une période prolongée d’une demi-heure d’efforts expulsifs. Dans ce cas, l’accélération de la naissance est nécessaire.

Dans certaines situations spécifiques, comme lors d’un accouchement prématuré, l’extraction instrumentale par forceps est souvent recommandée, car la compression du périnée peut entraver la progression de la tête du bébé.

Notez que la phase d’expulsion ne devrait pas dépasser trente minutes, car cela pourrait entraîner une diminution de l’oxygénation du bébé. Si le processus est trop lent ou si la mère est trop fatiguée pour pousser efficacement, le médecin peut doucement assister le bébé à chaque contraction, tout en encourageant la mère à coopérer.

Les procédures avec forceps, ventouse ou spatules : Est-ce douloureux ?

L’utilisation de forceps, de ventouses ou de spatules ne provoque pas de douleur, car ces interventions sont réalisées sous péridurale. Une légère dose d’anesthésique peut être administrée par péridurale ou par injection locale, si nécessaire, pour engourdir la région pelvienne. Ainsi, le bas de votre corps est insensibilisé pendant ces interventions. Dans le cas où la péridurale n’est pas possible, une anesthésie locale ciblée au niveau des nerfs peut être administrée.

Il est important de noter que la pose d’une péridurale ne signifie pas automatiquement l’utilisation d’instruments ou la mise en place de forceps. Cependant, elle est souvent associée à ces interventions car le périnée peut être moins souple et l’expulsion peut être plus rapide que lors d’un accouchement spontané. Il est essentiel que les efforts de traction exercés soient bien synchronisés avec les poussées, ce qui souligne l’importance d’une bonne préparation à l’accouchement.

Ventouse, forceps et spatules : des techniques sans risque pour le bébé

Si l’utilisation de forceps, de ventouse ou de spatules s’avère nécessaire pour compléter l’accouchement, ne vous inquiétez pas, ni pour vous ni pour votre bébé. Ces instruments sont employés dans environ un accouchement sur dix. Ils sont utilisés de manière sécurisée et seul un médecin qualifié peut les employer. En cas de difficultés, il est toujours possible d’interrompre ces interventions pour recourir à une césarienne.

Quelles répercussions sur le bébé à la naissance ?

L’utilisation du forceps ou des spatules peut s’avérer bénéfique lorsque la tête du bébé est bloquée et son corps comprimé. Des répercussions uniques peuvent apparaître. Elles se manifestent sous la forme de légères rougeurs temporaires sur les tempes et les oreilles, qui disparaîtront en quelques jours.

En ce qui concerne la ventouse, un hématome, souvent décrit comme une « bosse », peut apparaître sur la peau du crâne ou le scalp. Cette bosse tend à disparaître en deux ou trois jours.

Une épisiotomie peut être envisagée pour éviter une déchirure du périnée pour la maman qui recoure à ces instruments. Cette intervention n’est pas toujours nécessaire. Si le périnée est suffisamment souple, le médecin peut éviter cette intervention. Les forceps peuvent également entraîner une distension du périnée, ce qui peut nécessiter une rééducation périnéale pour le renforcer.

Rappelez-vous néanmoins que la décision finale vous revient. Vous avez le droit de refuser l’utilisation d’instruments. Assurez-vous d’en informer votre gynécologue et les sages-femmes à l’avance.

 

L’utilisation d’instruments d’accouchement, tels que le forceps, la ventouse et les spatules est souvent nécessaire dans des situations délicates où la santé de la mère ou du bébé est en jeu. Ces outils, utilisés avec précaution par des professionnels de la santé qualifiés, peuvent être d’un grand secours lors d’un accouchement difficile.

Les répercussions sur le bébé sont généralement mineures, se manifestant par des rougeurs temporaires ou des hématomes qui disparaissent en quelques jours. Pour la mère, des interventions comme l’épisiotomie peuvent être envisagées pour éviter les déchirures du périnée.

Notez que la décision finale appartient à la mère, qui a le droit de refuser l’utilisation de ces instruments si elle le souhaite. Il est important de discuter ouvertement de ses préférences avec les professionnels de la santé pour garantir une expérience d’accouchement sûre et satisfaisante pour tous les concernés.